La peinture en Italie et en Flandres aux XVe et XVIe siècles : un même art pour deux visions du monde
Cycle de cours en histoire de l’art
La Renaissance consacre la fin du Moyen Âge et l’avènement de l’Occident moderne. Les enjeux de cette métamorphose sont considérables et la peinture, singulièrement, impose en quelques décennies l’image mentale d’un monde entièrement reconfiguré. L’œil et l’expérience sensible seront désormais les vecteurs d’une nouvelle aventure humaine. Mais l’art demeure un artifice et, selon que l’on vit au nord ou au sud de l’Europe, le « nouveau monde » qui se cristallise n’est encore qu’une vision parmi d’autres possibles.
Par Dominique Brême, directeur du musée du Domaine départemental de Sceaux.
Jeudi 23 mai : Pour une vision synthétique du monde : de la perspective linéaire à la perspective atmosphérique dans la peinture italienne du XVe siècle (Masaccio, Fra Angelico, Piero della Francesca, Paolo Uccello, Sandro Botticelli, Léonard de Vinci).
Jeudi 30 mai : Pour une vision analytique du monde : la peinture à l’huile et l’expérience du sensible dans l’esthétique flamande du XVe siècle (Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, Dieric Bouts, Hans Memling, Hugo van der Goes).
Jeudi 6 juin : La peinture italienne au XVIe siècle : un moment de perfection classique (Raphaël), puis de grands débordements (Michel-Ange, Andrea del Sarto, Jacopo Pontormo, Agnolo Bronzino, Giorgio Vasari).
Jeudi 13 juin : La peinture flamande au XVIe siècle : éloge de la folie (Jérôme Bosch, Quentin Metsys), les romanistes (Jan Gossart, Jan van Scorel), un regard porté sur les humbles et sur les choses du commun (Pieter Brueghel et son héritage).
Jeudi 27 juin : Comment on en vient au baroque : Venise et la question de la couleur (Bellini, Carpaccio, Giorgione, Titien, Véronèse, Tintoret).