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Orangerie

Edifiée en 1686 par Jules Hardouin-Mansart pour le marquis de Seignelay, l’Orangerie de Sceaux servit, dès l’origine, de galerie d’art. Elle abritait alors les précieuses collections du fils aîné de Colbert.
"Galerie de sculptures" du musée du Domaine départemental de Sceaux, l’Orangerie est aussi la salle de concert où se tient chaque année un grand festival orienté sur la musique de chambre. Outre des concerts, ce magnifique pavillon de style classique accueille aussi des spectacles, conférences, ateliers....

L'Orangerie historique

L’Orangerie a été bâtie par Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) en 1686, à la demande du marquis de Seignelay. Elle comprend deux façades principales qui répondent aux exigences d’une serre : l’une, au nord, en grande partie murée, et l’autre, au sud, ouverte par de hautes baies vitrées. Ce bel édifice devait se substituer à l’orangerie qui occupait l’aile sud du château de Colbert et que Seignelay réaménagea en appartements.

Toutefois, les orangers et les lauriers n’y trouvèrent refuge qu’à de rares occasions. Ebloui par l’œuvre du Premier architecte du roi, Seignelay décida en effet d’y placer ses collections d’œuvres d’art. Il ordonna des embellissements en lien avec cette prestigieuse destination : le sol fut recouvert de marbre et les murs, ornés d’une corniche décorative. De grands miroirs cintrés répondirent également aux baies vitrées : l’Orangerie d’Hardouin-Mansart devint alors la "galerie des glaces" du marquis de Seignelay !

L'Orangerie à la fin du XIXe s.

L’Orangerie a perdu trois travées, détruites par un obus pendant la guerre de 1870, si bien que l’avant-corps paraît aujourd’hui légèrement désaxé. La façade méridionale présentait, à ses extrémités, deux frontons ornés de reliefs sur le thème des Saisons. Le relief de la partie détruite (L’Automne et L’Hiver) fut, après 1870, remonté sur le petit côté qui regarde vers l’est.

Après la guerre de 1870, l'édifice, fragilisé, fut fermé et demeura longtemps en mauvais état. La photographie de gauche, prise vers 1930, en témoigne.

L'Orangerie vers 1930

Ce bâtiment historique attira de nombreux artistes, depuis l’époque de sa création jusqu’à nos jours. Comme en témoignent les collections du musée, l'Orangerie conçue par Hardouin-Mansart et ce coin du parc ont inspiré les peintres, dessinateurs et illustrateurs du XXe s. Parmi eux, Elisabeth Sonrel (1874-1953), une artiste formée à l’École des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Jules Lefebvre (1834-1912).

 

 

L'Orangerie aujourd'hui

En 2014, une restauration, menée par le Département des Hauts-de-Seine, a rendu à l’Orangerie d’Hardouin-Mansart son lustre d’antan ! Le bâtiment constitue aujourd'hui le dépôt lapidaire du musée du Domaine départemental de Sceaux : elle abrite les sculptures qui ornaient autrefois le pourtour du bassin de l’Octogone, et de célèbres copies d’antique, dont l’Hercule Farnèse, que Colbert avait installé devant la façade méridionale de l’édifice.

L’Orangerie est également une salle de spectacle idéale : elle accueille, chaque année, le Festival dit "de l’Orangerie" et les concerts proposés par le musée dans le cadre des Grandes Heures de Sceaux. Ce vaste bâtiment se prête parfois à l’organisation d’expositions majeures nécessitant une scénographie de grande envergure.

 

Visite virtuelle de l'Orangerie

Le Domaine de Sceaux vous propose une plongée directe au coeur de l'Orangerie, numérisée en 3D.
En ouverture, vous découvrez tout d'abord le lieu modélisé dans le type "maison de poupée". Puis le voyage se poursuit dans le corps du bâtiment, avec des images à 360° de très haute qualité. Vous pouvez également zoomer sur les oeuvres exposées.
Cette visite innovante est accessible à tous.

Galerie de sculptures

L'Orangerie en 3D

Elle avait été conçue pour abriter les plantes en caisse du jardin d’André Le Nôtre. Elle servit de galerie d’art dès son achèvement. Admirez de près la beauté de cet édifice et sa collection de statues.

Entrez dans l'aventure !