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Le XVIIe siècle : un âge d’or de la peinture européenne

Conférence | Individuel
19 septembre
- Caravage, Judith et Holopherne, vers 1599, huile sur toile, 145 x 195 cm, Rome, Galerie nationale d’Art ancien (Palais Barberini), inv. 2533

Deuxième cours - Le Caravage (1571-1610), la dualité de l’être

Le XVIIe siècle : un âge d’or de la peinture européenne

L’art de la Renaissance ayant fini par s’épuiser en une surenchère d’effets formels devenus désuets, une véritable révolution culturelle s’annonce dès les dernières années du XVIe siècle : la conscience nouvelle de la responsabilité poétique de l’artiste dans l’émergence de son œuvre – reconnaissance peu à peu acquise par les XVe et XVIe siècles – est à l’origine des deux principales poussées esthétiques qui, au xviie siècle, vont porter la peinture européenne à un degré de maturité incomparable. L’élan baroque va ainsi donner à voir la subjectivité désormais reconnue comme principal mobile de toute création artistique, tandis que, parallèlement, la réaction classique exigera de l’artiste la sublimation de son trouble intime dans la structuration d’un discours à portée universelle. Ces deux tendances régulatrices, l’une faisant la part belle aux sens et l’autre à la raison, vont trouver à s’exprimer au travers des œuvres de quelques rares génies de la peinture.

 

Tous les cours : 

Jeudi 19 septembre : Le Caravage (1571-1610), la dualité de l’être

Jeudi 26 septembre : Pierre Paul Rubens (1577-1640), l’élan baroque absolu

Jeudi 3 octobre : Nicolas Poussin (1594-1665), le refus de l’ego

Jeudi 10 octobre : Rembrandt (1606-1669), soi-même, infiniment

Jeudi 17 octobre : Johannes Vermeer (1632-1675), l’âme piégée dans la banalité du quotidien